Aliments

Cerise de terre

Aussi appelée physalis, groseille du cap, cerise d’hiver ou amour en cage, la cerise de terre est un petit fruit jaune éclatant, presque orangé, qui se cache dans une enveloppe dont la texture est similaire à celle du papier de soie. Le produit final? Un petit joyau en forme de lanterne dans lequel se cache une succulente surprise!

Portion et valeur nutritive

125 ml (½ tasse) de cerises de terre crues = 1 portion de fruits

Les cerises de terre contiennent du bêta-carotène, un antioxydant qui a la capacité de se transformer en vitamine A dans l’organisme. Cette vitamine est importante pour favoriser une bonne vision, pour la croissance des os et des dents, pour le maintien d’une peau en santé et pour protéger contre les infections.

Les cerises de terre sont une source de vitamine C, importante pour l’absorption du fer d’origine végétale, pour la formation des os et des dents et pour ses effets antioxydants.

Elles sont également une source de niacine (vitamine B3) et thiamine (vitamine B1), deux vitamines essentielles au métabolisme de l’énergie.

Particularités

  • Les cerises de terre, les Physalis pruinosa, sont de la famille des Solanaceae, la même que les tomates. Le goût et la texture rappellent même la saveur acidulée de la tomate cerise.
  • Plusieurs espèces (plus d’une centaine!) de Physalis poussent à travers le monde dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées. La cerise de terre que nous connaissons au Québec vient originellement de l’est des États-Unis.
  • Tel que le nom l’indique, lorsque mûre, la cerise de terre tombe du plant et est récoltée de la terre.

Achat et conservation

On retrouve des cerises de terre de saison sur le marché durant l’été et l’automne, environ du mois d’août à la fin octobre.

  • À maturité, l’enveloppe est d’un brun pâle ou dorée. Elles doivent être bien emballées dans leur enveloppe pour garantir leur fraîcheur. Ainsi, plus les enveloppes sont sèches, meilleures sont les cerises.
  • Les fruits immatures sont difficiles à digérer, il est donc recommandé de ne consommer que ceux qui sont d’un beau jaune doré.
  • Lorsque les enveloppes sont intactes, les cerises de terre peuvent être conservées quelques semaines au réfrigérateur. Par contre, une fois les enveloppes retirées, les cerises sont meilleures lorsque consommées dans un délai de 10 jours. 
  • Pour les congeler, simplement retirer les enveloppes des fruits, puis les étaler sur une plaque afin de les mettre au congélateur environ 2 heures. Transférez-les ensuite dans un sac à congélation et elles se conserveront pendant plusieurs mois.
  • Vous pouvez également les faire sécher au four à basse température ou dans un déshydrateur et les utiliser comme des raisins secs.

Trucs cuistot

Crues 

  • Elles sont délicieuses dans les salades de fruits, avec une fondue au chocolat ou comme succulente décoration pour les desserts (ex. tartelettes, gâteaux, poudings).
  • Profitez de la saveur acidulée des cerises de terre pour en faire une salade pour accompagner un filet de poisson rôti.

Essayez notre salsa aux cerises de terre et tomates 

Essayez notre gâteau au fromage en portions individuelles sans cuisson

Essayez notre tartinade éclair aux cerises de terre avec graines de chia

Cuites 

Références

Agriculture et agroalimentaire Canada. La cerise de terre: une nouvelle culture. (2012). Tiré de https://publications.gc.ca/collections/collection_2012/agr/A42-114-2012-fra.pdf 

Aliments du Québec. L’amour en cage, un petit fruit méconnu. Tiré de https://www.alimentsduquebec.com/fr/blogue/bon-a-savoir/l-amour-en-cage-un-petit-fruit-meconnu 

Fichier Canadien des éléments nutritifs. Cerise de terre, crue (1577). Tiré de https://aliments-nutrition.canada.ca/cnf-fce/serving-portion.do?id=1577 

Mangez Québec. Produits et arrivages. Tiré de https://mangezquebec.com/fr/calendrier-des-arrivages/ 

Shenstone, Esperanza, et al. “A Review of Nutritional Properties and Health Benefits of Physalis Species.” Plant Foods for Human Nutrition (Dordrecht), vol. 75, no. 3, Springer Nature B.V, 2020, pp. 316–25, doi:10.1007/s11130-020-00821-3.